Jan 16 2018
Dakar 2018 – Etape 9 [ Tupiza / Salta ]
Jan 16 2018
Jan 15 2018
Etape la plus longue…Le deuxième volet de cette étape marathon propose aussi la spéciale la plus longue du rallye avec près de 500 kilomètres. Avant de quitter l’Altiplano, les pilotes passeront un sérieux test dans des dunes d’altitude, à 3 500 m au-dessus du niveau de la mer. De quoi corriger ou creuser des écarts en tête de course : la poignée d’hommes ou femmes qui seront en mesure de remporter le Dakar sera maintenant connue.
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Notre El Campeon, c’est lancé ce matin en direction de Tupiza dans la spéciale la plus longue du Rallye avec près de 500 kilomètres. Avant de quitter l’Altiplano, Nico s’est affronté à des dunes d’altitude à 3500m. Etape bouclée, mission réussie… On y revient…
Mais avant tout, petit retour en arrière…. – Nico « Depuis deux jours il s’est passé beaucoup de choses et mon slogan – La seule limite c’est soi-même – a pris tout son sens depuis hier matin» Départ de Lapaz hier, un peu de liaison et une entrée en spéciale humide. La piste est glissante et parsemée d’immenses flaques d’eau. Sa moto glisse de l’arrière, son pneu Désert (sols secs et sablonneux) ne trouve qu’une adhérence très aléatoire. Nico est super prudent, fait attention, il assure, tout va bien… et puis au kilomètre 15 … – Nico « Un motard me dépasse assez rapidement et chute. Sa moto revient de plein fouet dans mes roues, je chute à mon tour. Je me relève, douleur à la clavicule type Acromio-claviculaire et à une côte. Elle n’est pas cassée, soit fêlée soit enfoncée. Chapeau bas Champion, au regard des derniers kilomètres faits de nuit à la rencontre de dunes, d’oueds et de pistes poussiéreuses. C’est avec un motard Anglais démoralisé, motivé par Nico « Moi j’y vais de toutes les façons » qu’il rejoint le bivouac « tu es mon sauveur » déclarera le motard British et compagnon d’un soir. – Nico « Je suis toujours dans le Dakar, ça a frôlé l’abandon ! » A l’arrivée au Bivouac, direction équipe médicale, strapping pour verrouiller l’épaule et la côte… Que d’aventure… Mécanique et courte nuit. Nous reprenons l’étape du jour (étape 8) que l’on sait bouclée et réussie. – Nico « Ce matin ça allait mieux pour rouler, la souffrance était quand même là. Si j’arrive à rouler avec cela, je ne vois pas pourquoi je n’irai pas plus loin » Ce soir Nico apprend que l’étape 9 de demain est annulée pour des raisons de météo, les oueds sont gorgés d’eau et empêchent tous passages. Il reprend la route direction l’argentine et Salta en liaison. – Nico « Ne vous faites pas de mouron par rapport à ma blessure. Cela aurait été mieux sans, mais bon ! Sinon tout va bien, les points sont dans la boite, pas de pénalité. Je ne regarde même plus mon classement, je n’ai pas le temps, c’est la course contre la montre » Ce soir permission exceptionnelle pour dormir à l’hôtel et changer de la toile de tente chouette… De quoi engranger des forces. – Nico « Toujours dans la course, c’est le plus important » Niiiiiiiif mon Nico ! L’équipe TOA |
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93ème au Général |
Nico termine 92ème de l’étape |
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Jan 14 2018
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Etape Marathon…Le passage de la frontière s’accompagne d’un changement de logiciel, à installer d’urgence dans le disque dur des pilotes et copilotes. Dans ce nouveau décor, le kilométrage quotidien augmente et les dunes disparaissent temporairement du paysage. La vigilance reste de mise sur les pistes roulantes qui constituent l’essentiel du programme sur la route d’Uyuni. Une fois à la caserne, les véhicules sont en parc de travail, mais sans leurs équipes d’assistance pour cette étape marathon
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C’est à 10h00 heure locale (5h de décalage avec la France) que Nico s’est lancé sur la route d’Uyuni. Les dunes ont disparu temporairement de son paysage, pour laisser place à des pistes plutôt roulantes. Les 3500m d’altitude restent néanmoins une difficulté évidente, les organismes doivent s’adapter sous peine d’essoufflement, de maux de tête et de fatigue, ce qui complique la recherche de concentration bien nécessaire. Ce soir bivouac un peu particulier, étape marathon. Les véhicules sont comme à l’habitude en parc de travail, mais sans leurs équipes d’assistance. Notre Nico est privé du camion Motul mis à disposition pour les pilotes malles… Même si notre champion ne bénéficie pas d’assistance dans sa catégorie, cette soirée sera moins confort pour lui. Elle lui donne l’obligation de ménager encore plus sa monture, Une deuxième étape marathon est prévue entre l’étape 10 et 11 (Salta / Chilecito). Pas de nouvelle en direct pour cette étape, l’absence du camion Motul, prive Nico de la Wifi et donc d’informations plus précises, pour nous. L’info principale et pas la moindre, c’est que Nico est bien arrivé au bivouac et pointe pour cette étape à la 97ème place. A nouveau une belle performance, au regard des nombreux abandons motos et d’une étape à l’unanimité de tous, extrêmement dure. Tous mettent en avant l’étape comme la plus difficile, depuis le début de ce Dakar. « Etape épuisante, navigation compliquée, de grandes zones humides, dunes et sable mou, herbes à chameau, sans compter l’altitude… » Demain direction Tupiza et une très longue spéciale de 498km, la plus longue du rallye. Courage champion, L’équipe TOA |
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96ème au Général |
Nico termine 97ème de l’étape |
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Jan 13 2018
Jan 17 2018
Dakar 2018 – Etape 10 [ Salta / Belén ]
Concours de nav dans les rios…
Le Dakar connaît dans le détail cette région… mais pas encore les dunes que les pilotes auront à surfer sur le vaste plateau sablonneux qu’ils aborderont en première partie de journée. Sur leur route, ils croiseront les véhicules d’assistance qui cheminent en direction de Belén… et auront pour la première fois l’autorisation d’intervenir en spéciale. Mais attention, le chrono tourne ! Enfin, c’est un concours de navigation qui se jouera dans les croisements de rios en fin de spéciale.
Un retour dans le sable et les dunes, sur un vaste plateau sablonneux, puis dans les Rios typiques de la région de Belén.
Après la liaison, l’engagement dans la première spéciale fut éprouvant, comme d’ailleurs l’ensemble de l’étape.
– Nico « J’ai piloté dans un vrai champ de mines. Trouver un rythme constant était impossible. Des caillasses partout… Les conditions étaient intéressantes, elles étaient également dangereuses. J’ai dû rester vigilant en permanence. C’est la course, c’est aussi cela le Dakar »
L’épreuve cumul déjà 10 étapes, Les paysages traversés s’imposent. La fatigue est prégnante pour tous. Personne n’est épargné, surtout pour les motards et notamment ceux qui ont choisi la malle, comme Nico.
C’est dans la deuxième spéciale que les choses se compliquent…
– Nico « Je suis rentré dans la deuxième spéciale à 18h52 heure locale. Tard, mais à la fois content, la porte se fermant pour 19h00 (des portes de fermeture sont posées pour les pilotes à l’entrée des spéciales. Si un pilote venait à passer après l’heure définie de fermeture, il est mis automatiquement hors course). Il était temps !
Fin de spéciale très difficile, toujours ces champs de mines, compliquée par un pilotage nocturne. Objectif, ne pas tomber… Et pourtant, des gamelles dans tous les sens… »
C’est à 23h00 que Nico rejoint le bivouac… Yessssss. Il est attendu par l’organisation et félicité. Il boucle les arrivées tardives. Une équipe de reporters le met à l’honneur. Un reportage est réalisé (reportage France Télévision 18h50 / France 4 – 17/01/2018). Chouette moment, la Vendée est à l’honneur. Quel Ambassadeur !
La fatigue se fait sentir. Mécanique, toilette de chat, repas avalé à coté de sa belle, road book et séance de coloriage entre deux bâillements.
Tente, somnifère, boules quies et casque anti-bruit… Vite ! Le sommeil est précieux.
C’est une maigre nuit de 2h00 qui lui est offert.
Demain ou plutôt tout à l’heure, réveil, pour se préparer à affronter les mythiques dunes de Fiambala…
Courage mon Nico…
L’équipe TOA
Nico termine 80ème de l’étape
( Lire la suite . . . )
By gerard • Course • 0