Jan 14 2018
Dakar 2018 – Etape 7 [ La Paz / Uyuni ]
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Etape Marathon…Le passage de la frontière s’accompagne d’un changement de logiciel, à installer d’urgence dans le disque dur des pilotes et copilotes. Dans ce nouveau décor, le kilométrage quotidien augmente et les dunes disparaissent temporairement du paysage. La vigilance reste de mise sur les pistes roulantes qui constituent l’essentiel du programme sur la route d’Uyuni. Une fois à la caserne, les véhicules sont en parc de travail, mais sans leurs équipes d’assistance pour cette étape marathon
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C’est à 10h00 heure locale (5h de décalage avec la France) que Nico s’est lancé sur la route d’Uyuni. Les dunes ont disparu temporairement de son paysage, pour laisser place à des pistes plutôt roulantes. Les 3500m d’altitude restent néanmoins une difficulté évidente, les organismes doivent s’adapter sous peine d’essoufflement, de maux de tête et de fatigue, ce qui complique la recherche de concentration bien nécessaire. Ce soir bivouac un peu particulier, étape marathon. Les véhicules sont comme à l’habitude en parc de travail, mais sans leurs équipes d’assistance. Notre Nico est privé du camion Motul mis à disposition pour les pilotes malles… Même si notre champion ne bénéficie pas d’assistance dans sa catégorie, cette soirée sera moins confort pour lui. Elle lui donne l’obligation de ménager encore plus sa monture, Une deuxième étape marathon est prévue entre l’étape 10 et 11 (Salta / Chilecito). Pas de nouvelle en direct pour cette étape, l’absence du camion Motul, prive Nico de la Wifi et donc d’informations plus précises, pour nous. L’info principale et pas la moindre, c’est que Nico est bien arrivé au bivouac et pointe pour cette étape à la 97ème place. A nouveau une belle performance, au regard des nombreux abandons motos et d’une étape à l’unanimité de tous, extrêmement dure. Tous mettent en avant l’étape comme la plus difficile, depuis le début de ce Dakar. « Etape épuisante, navigation compliquée, de grandes zones humides, dunes et sable mou, herbes à chameau, sans compter l’altitude… » Demain direction Tupiza et une très longue spéciale de 498km, la plus longue du rallye. Courage champion, L’équipe TOA |
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96ème au Général |
Nico termine 97ème de l’étape |
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Jan 15 2018
Dakar 2018 – Etape 8 [ Uyuni / Tupiza ]
Etape la plus longue…
Le deuxième volet de cette étape marathon propose aussi la spéciale la plus longue du rallye avec près de 500 kilomètres. Avant de quitter l’Altiplano, les pilotes passeront un sérieux test dans des dunes d’altitude, à 3 500 m au-dessus du niveau de la mer. De quoi corriger ou creuser des écarts en tête de course : la poignée d’hommes ou femmes qui seront en mesure de remporter le Dakar sera maintenant connue.
Mais avant tout, petit retour en arrière….
Pas de nouvelle de Nico jusqu’à ce soir à Tupiza, à l’arrivée de cette étape du jour. La veille, à Uyuni l’étape marathon l’a privé de wifi, pour nous donner de ses précieuses nouvelles.
Nous le savions à l’arrivée, au regard de la consultation du « live course » et du classement de l’étape, mais sans précision. Chose faite, la communication est reprise ce soir.
– Nico « Depuis deux jours il s’est passé beaucoup de choses et mon slogan – La seule limite c’est soi-même – a pris tout son sens depuis hier matin»
Départ de Lapaz hier, un peu de liaison et une entrée en spéciale humide. La piste est glissante et parsemée d’immenses flaques d’eau. Sa moto glisse de l’arrière, son pneu Désert (sols secs et sablonneux) ne trouve qu’une adhérence très aléatoire. Nico est super prudent, fait attention, il assure, tout va bien… et puis au kilomètre 15 …
– Nico « Un motard me dépasse assez rapidement et chute. Sa moto revient de plein fouet dans mes roues, je chute à mon tour. Je me relève, douleur à la clavicule type Acromio-claviculaire et à une côte. Elle n’est pas cassée, soit fêlée soit enfoncée.
Je ne vous cache pas qu’il n’y a pas besoin de cela dans une étape de 400km reconnue unanimement comme la plus dure depuis le départ. J’ai roulé dans la souffrance, J’ai eu beaucoup de mal à respirer, compliqué par l’altitude.
Quand je vous dis que – La seule limite c’est soi-même – Hier j’ai roulé au mental et pas au physique. J’ai réussi à finir »
Chapeau bas Champion, au regard des derniers kilomètres faits de nuit à la rencontre de dunes, d’oueds et de pistes poussiéreuses. C’est avec un motard Anglais démoralisé, motivé par Nico « Moi j’y vais de toutes les façons » qu’il rejoint le bivouac « tu es mon sauveur » déclarera le motard British et compagnon d’un soir.
– Nico « Je suis toujours dans le Dakar, ça a frôlé l’abandon ! »
A l’arrivée au Bivouac, direction équipe médicale, strapping pour verrouiller l’épaule et la côte… Que d’aventure… Mécanique et courte nuit.
Nous reprenons l’étape du jour (étape 8) que l’on sait bouclée et réussie.
– Nico « Ce matin ça allait mieux pour rouler, la souffrance était quand même là. Si j’arrive à rouler avec cela, je ne vois pas pourquoi je n’irai pas plus loin »
Ce soir Nico apprend que l’étape 9 de demain est annulée pour des raisons de météo, les oueds sont gorgés d’eau et empêchent tous passages. Il reprend la route direction l’argentine et Salta en liaison.
– Nico « Ne vous faites pas de mouron par rapport à ma blessure. Cela aurait été mieux sans, mais bon ! Sinon tout va bien, les points sont dans la boite, pas de pénalité. Je ne regarde même plus mon classement, je n’ai pas le temps, c’est la course contre la montre »
Ce soir permission exceptionnelle pour dormir à l’hôtel et changer de la toile de tente chouette… De quoi engranger des forces.
Demain repos à Salta et départ Mardi matin pour une nouvelle étape de 795 km en Argentine vers Belén.
– Nico « Toujours dans la course, c’est le plus important »
Niiiiiiiif mon Nico !
L’équipe TOA
Nico termine 92ème de l’étape
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By gerard • Course • 0