Dakar 2018 – Etape 3 [ Pisco / San Juan de Marcona ]

 

 

 

 

Avantage, « hors-piste »

   À ce stade, les aguerris du Dakar se sentent encore à l’échauffement. Le défi du jour se joue majoritairement en hors-piste, sur un chott mais aussi au cœur de canyons. Les motos et quads s’écarteront pendant une quinzaine de kilomètres du tracé principal, sans augmenter la distance du jour. Les nouveaux-venus sur le rallye, dont certains auront déjà connu des difficultés, commenceront à perdre de leur fraîcheur.

Le défi du jour s’est joué majoritairement pour Nico en hors-piste, sur des chotts, ces grandes étendues arides permanentes d’eau salée, mais aussi au cœur d’immenses canyons et de dunes gigantesques.
Mission réussie pour cette 3ème étape entre Pisco et San Juan Marcona, une belle journée globalement pour Nico.
Elle a commencé pour lui par le départ d’une spéciale de 80km, directement du bivouac, le plongeant dans les difficiles dunes de la veille… et là, petite frayeur…

– Nico « Là j’ai eu grand peur, j’ai dû me reprendre à deux fois pour monter une immense dune, pour basculer dans une cuvette de sable super mou, d’où je n’arrivais pas à sortir, j’y suis resté ½ heure ».
« Je n’ai jamais roulé dans des cordons de dunes aussi gigantesques, magiques, avec des tombants magnifiques sur l’océan pacifique. Les descentes sont impressionnantes, telles des toboggans avec beaucoup d’angle »

Après ce départ quelque peu sollicitant en émotion et énergie, le reste de la journée c’est plutôt bien passé.
Sa moto est au top. Des dunes et des dunes sur des kilomètres, sollicitent son moteur, il doit prendre des tours pour arriver à monter.
Chaque soir pose le temps de la mécanique, vidange obligatoire, filtre à air, tension de la chaîne, niveau du liquide de refroidissement et vérification générale…

– Nico « Je me ménage »

Notre Nico joue la carte stratégique et intelligente de la gestion de son bon physique, participant évidemment à celle de son moral. Il se ménage, arrive à dormir 4 à 5 h par nuit voire 6 h maxi, accompagné fidèlement par ses boules Quies, doublées d’un casque anti-bruit et d’un petit somnifère, pris une heure avant de se coucher, pour s’endormir aussitôt. Rien n’est laissé au hasard, son sommeil est précieux.
Demain un secteur sablonneux de plus de 100 km, le plus long jamais emprunté sur le Dakar, attend notre Nico.
Courage l’ami, on est avec TOI…

– Nico « Merci à tous pour votre implication, c’est génial »

  117ème au Général  

Nico termine 117ème de l’étape